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L’alimentation anti-inflammatoire, la mise en pratique !

L’alimentation anti-inflammatoire est un sujet qui revient très souvent dans les questions qui me sont posées sur comment gérer la douleur naturellement. Elle a un rôle important dans la gestion des maladies chroniques, et notamment de l’endométriose, maladie chronique qui touche 1 à 2 femmes sur 10.


Stéphanie de Je ne suis pas qu’une endogirl a accepté de vous rédiger une série d’articles sur le sujet. Aujourd’hui, elle vous propose quelques astuces pour vous aider à débuter dans votre transition vers l’alimentation anti-inflammatoire.


Son 1er article sur le blog ICI

1) Avoir un journal alimentaire :


Pour commencer l’alimentation anti-inflammatoire de façon efficace il faut déterminer ce qui nous fait du mal. C’est-à-dire quel aliment créé une réaction inflammatoire intense ou différée (douleurs plusieurs jours après).


Pour cela il faut noter sur une période minimale d’un mois et jusqu’à 3 mois si possible tous les aliments consommés.


Concrètement il faut un cahier et il faudra diviser en 4 colonnes :

- Date

- Type de repas (petit-déj/déj/dîner)

- Ressenti physique (par exemple : ballonnement, nausée, accélération du transit…)

- Niveau de douleur atteint


Une fois la période d’évaluation terminée on procédera à un bilan. On éliminera directement tous les aliments suspects. Il est possible de les introduire à nouveau pour vérifier que les aliments visés sont la cause de nos maux. On sera maître de nos craquages alimentaires.



2) Commencer à vider ses placards et acheter autrement


Nous avons précédemment abordé les aliments qu’il faut éviter. Si cela est possible on s’en débarrasse ou on évite de les acheter à nouveau. Je ne dis pas qu’il faut courir à l’enseigne bio du coin et faire péter le budget si cela n’est pas dans vos habitudes.


Une chose simple et efficace : acheter des surgelés pour gagner du temps ! Je m’explique. Il faut être pragmatique. Si on est à un stade de fatigue chronique avancée, on ne va pas se lancer dans des heures de cuisine ! Les légumes surgelés et NON cuisinés permettent de faire ses propres plats, d’assaisonner avec des épices anti-inflammatoires, et de faire une cuisson adaptée. Enfin cela peut être économique car parfois avec le frais et la flemme, on a pas mal de perte.


Attention il ne faut pas tomber dans le piège sans gluten industriel et des plats « bios » ou « santé » industriels. C’est le meilleur du pire !


Pour gérer votre panier d'alimentation quotidienne, vous avez aussi la possibilité par exemple d'aller vers les AMAP. Renseignez-vous, souvent on tombe par surprise sur des superbes AMAP qui sont abordables avec des produits de qualité bios ou cultivés en agriculture raisonnée.



3) Optimiser ses appareils et ustensiles de cuisine


- Pas d’appareil vapeur ? Une cocotte et une marguerite à la bonne taille et zou !


- Un petit four d’appoint ? Aucun problème ! On peut cuire à 110 degrés ses viandes et confire ses légumes au four. Ce sera juste plus long ;) !


- Un autocuiseur pour le riz de disponible ? On peut cuire plein de chose et même faire ses yaourts dedans. Oui, oui. Les lentilles corail, le quinoa se cuisent très bien avec un autocuiseur. On peut même appliquer la technique du « one pot ». Sur internet on trouve plein de recettes ;).


- Envie de lait végétal ? Un mixeur plongeant ou un blender. Un torchon ou un chinois pour filtrer et hop c’est parti.



4) S’auto-coacher ou se faire coacher via des groupes d’entraide

Il est parfois difficile de se lancer dans cette aventure. La transition alimentaire est une expérience qui demande la volonté et du self-control. Afin de se booster, les groupes Facebook dédiés peuvent être utiles. Echanger avec des collègues de « galère » permet de relativiser ou au contraire se challenger en postant ses efforts.


Il en existe plusieurs concernant l'endométriose : il y a évidemment Endogirls nutrit : Endométriose - Gère TA douleur par l'alimentation qui permet d'aborder le volet de l'alimentation et d'autres sujets pertinents et liés au quotidien de l'endométriose.

Il existe aussi le groupe de notre naturopathe préférée Chris Martin qui est en lien avec son programme EndoCoaching. (Elle sort d'ailleurs très prochainement un ouvrage sur son programme : mon article ICI.)


Dans ces groupes, il y a une bonne ambiance ! On peut poser des questions également sans tabou. Il est possible d'avoir un appui plus ciblé sur certaines pratiques de naturopathie tandis que d'autres groupes sont focalisés sur la maladie. A citer tout même car il peut vous aider, le groupe de l’association Endomind, Ma vie avec l'endométriose.


Tout cela se fait bien sûr en parallèle de votre suivi médical et d’autres professionnels.

A très vite pour le prochain article !

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