Je vous remets ici un conte Zen, issue de la philosophie de Lao Tseu, et très connu en développement personnel.
Il permet de changer notre vision des choses, dans notre cas - la maladie, de relativiser les différents événements difficiles sans se laisser embarquer par nos émotions négatives.
Une amie m'a offert il y a quelques années un ouvrage où se trouvait se conte. Cette lecture m'a profondément marquée, c'était à l'époque où j'allais encore très très mal.
Depuis j'essaye chaque jour de m'appliquer à voir le positif même dans les moments qui pourraient paraître uniquement négatifs, même devant ce qu'on pourrait considérer comme un échec... Ca m'aide bien souvent à lâcher prise.
Par exemple, sans la maladie pour me montrer ce qui n'allait pas dans ma vie et tout mon parcours, je n'aurai pas pris conscience de certaines choses, je n'en serai pas venue au naturel, à un mode de vie aligné etc...
Alors .... chance ou malchance ?
Je vous laisse découvrir et méditer sur ce conte :
" Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les Seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours. "Pour moi, ce cheval n’est pas un animal, c’est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ?" demandait-il.
Un matin, il se rend à l’écurie et le cheval n’est plus là. Tous les villageois lui disent : "On te l’avait bien dit ! Tu aurais mieux fait de le vendre. Maintenant, on te l’a volé... quelle malchance !"
Le vieil homme répond : "Chance, malchance, qui peut le dire ?"
Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec toute une horde de chevaux sauvages. Il s’était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde. "Quelle chance !" disent les villageois.
Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l’entraînement. "Quelle malchance !" disent ses amis. "Comment vas-tu faire, toi qui es déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t’aider !"
Le vieil homme répond : "Chance, malchance, qui peut le dire ?"
Quelque temps plus tard, l’armée du Seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles.
Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a la jambe cassée.
"Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer..."
Le vieil homme répond : « Chance, malchance, qui peut le dire ?"
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