« Que l’alimentation soit ton premier médicament », Hippocrate
L’alimentation anti-inflammatoire est un sujet qui revient très souvent dans les questions qui me sont posées. Elle a un rôle important dans la gestion des maladies chroniques, et notamment de l’endométriose, maladie chronique qui touche 1 à 2 femmes sur 10.
J’ai voulu vous fournir des informations fiables pour vous aider à vous lancer car de très nombreuses femmes connaissent une nette amélioration de leur qualité de vie grâce à cette alimentation.
Stéphanie du blog Je ne suis pas qu’une endogirl vous propose un premier article explicatif.
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Tout d'abord, je remercie Barbara de m'avoir proposé d'intervenir sur son blog. Je l'admire beaucoup pour son engagement pour la lutte contre l'endométriose. Grâce à elle, l'association Endomind a vu le jour et nous avons gagné encore plus de visibilité pour notre combat.
La santé est dans l'assiette On entend souvent cette phrase. Elle peut paraître passe partout mais elle a un véritable sens lorsque l'on souffre de maladie chronique.
Notre société actuelle impose des modèles alimentaires qui ne sont pas en phases pour une santé optimale. Nous avons des pesticides, des métaux lourds et autres produits sympathiques dans les produits que nous consommons.
On nous conseille d'éviter le trop gras, le trop sucré mais l'industrie agro-alimentaire fourni des produits qui le sont.
Concrètement nous devons nous prendre en main et avoir un rôle dans notre alimentation pour être garant de notre santé.
Aujourd'hui cet article va vous permettre de vous lancer avec des bases solides.
Tout part de l'intestin L’inflammation de l'intestin est un symptôme courant pour beaucoup de femmes atteintes d'endométriose.
Notre intestin a un rôle central dans les maladies chroniques. Il est acteur et est le fondateur de mécanismes qui lorsqu'ils nous font défaut accentuent les symptômes de la maladie chronique quelle que soit son type (maladie de Chron, sclérose en plaque, fibromyalgie, dépression, maladies auto-immunes…).
L'intestin centralise notre système immunitaire avec 3 piliers. La flore intestinale avec les gentilles bactéries, la muqueuse intestinale qui sert de barrière et enfin les cellules de défense (ci-contre un article très intéressant : http://urlz.fr/7QA4)
L'inflammation chronique a pour effet de rendre la muqueuse de l'intestin perméable. Hors plus il est perméable plus les toxines et les aliments inflammatoires traversent la muqueuse et plus l'inflammation est généralisée. En bref un intestin attaqué par l'endométriose avec des lésions ou une simple inflammation, c'est crise et douleurs à gogo garantie !!
En conséquence nous avons des douleurs qui apparaissent et qui peuvent se localiser dans la zone digestive ou alors là où sont implantées les lésions. Est-ce possible de limiter ces douleurs ? De les rendre supportables ? Nous allons voir cela dans la partie suivante.
Je mange donc je suis Non, l'alimentation anti-inflammatoire n'est pas un effet de mode. Dans beaucoup de maladies, l'alimentation peut avoir un rôle central.
Le principe de l’alimentation répond à des principes de bon sens et à quelques pistes bénéfiques :
Le bon sens :
- éviter ou limiter au maximum le sucre - ne consommer aucun produit industriel - éviter ou limiter l’alcool
Les pistes bénéfiques :
- éviter ou limiter le gluten (Seigle Avoine Blé Orge) - éviter ou limiter les produits laitiers (ce n’est pas uniquement ceux issus de la vache mais tous les produits laitiers d’origine animal) - éviter ou limiter la viande rouge pour favoriser la viande blanche. Le poulet, le poisson. En revanche on évite le cochon sauf bio. Comme les autres animaux il est traité avec des antibiotiques. Sauf que dans son cas c’est en masse.
- Pour les intestins les plus fragiles, diminuer les aliments favorisant les gaz et la fermentation (fibres et/ou Fodmaps). - Consommer des légumes et des fruits bio et si possible de saison. La fraise d’Espagne en hiver pleine de pesticides et avec une valeur nutritive de zéro on oublie. D’une manière générale favoriser le bio est très bien mais pour les petits budgets je vous conseille les AMAP locales qui parfois travaillent en agriculture sans ou avec très peu de pesticides.
A très vite pour d'autres articles !
De : Stéphanie du blog Je ne suis pas qu’une endogirl
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